Une arrivée de plus.... [libre]

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En ce beau matin de printemps, aux alentours de onze heures du matin, les portes coulissantes du hall d'accueil du Vancouver Hospital s'ouvrirent pour laisser place à un homme d'une quarantaine d'années, mal rasé, mal coiffé et vêtu d'un jean's surmonter d'un t-shirt rougeatre à l'effigie d'un groupe de musique et au dessus duquel reposait un veston noir.
Canne à la main, l'homme boitait légèrement de la jambe droite tout en se dirigeant vers le bureau de l'accueil afin de se rendre près du registre du personnel.

Son regard baissé vers le sol, sa tête finit toutefois par se tourner vers le hall d'attente où se trouvait plusieurs malades qui, apparemment, attendait pour passer en consultations. Certains toussaient, d'autres se tenaient le ventre comme s'il souffrait d'une mauvaise gastrohentérite alors que d'autres encore étaient légèrement blessés et appuyaient sur des compresses de fortune afin de ne pas innonder les sièges de leur sang.

Et oui, ce spectacle était monnaie courante dans ce genre d'endroit. Après tout, l'on était dans un hôpital et, pourtant, House soupira d'un air de désespoir en déclarant à voix haute et pour lui-même...

"J'aurai mieux fait de rester chez moi aujourd'hui..."

Il tourna alors sa tête vers l'endroit de sa destination et, également, sans faire vraiment attention, vers les ascenceurs là où passaient de temps à autres des médecins. House en apostropha alors quelques uns en lançant d'une voix forte et qui résonna à travers tout le hall.

"Hey! Y a pas des médecins dans le coin? On va encore se choper les crêves avec tous ces malades là!"

Houspilla-t-il d'un geste de la main qui se dirigeait justement vers toutes les personnes qui attendaient pour voir un spécialiste. Et oui, on peut pas dire qu'il avait fait preuve de tact, surtout pour... un MEDECIN! Mais que voulez vous, c'est House et, même la déesse du bonheur et de la joie ne pourrait pas le changer...

Sarah venait de passer 24h à l'hopital faisant ainsi la journée entière...et surtout la nuit sans dormir une seule seconde. Un malade mental avait eu la très bonne idée d'aller faire un massacre à la tronçonneuse dans le jardin de ses voisins à 3 heures du matin ce qui pour la jeune interne était de trop, même si les chirurgies qui s'en étaient suivie avaient été plus que stimulantes.
C'était en baillant qu'elle regagnait les vestiaires se trouvant au premier étage. Arrivée devant l'ascenseur elle entendit une voix tonitruante qui la perturbait dans sa marche silencieuse vers l'ascenseur et rouvrit les yeux. D'une humeur plus excécrable que jamais elle appela l'ascenseur et, croyant à un malade...on ne précisera pas de quel type, elle se dirigea vers lui avec une bonne tête de furie avec les valises sous les yeux, les cheveux à moitié attachés et l'autre moitié essayant d'échapper aux griffes de l'elastique et la machoire crispée.

Les médecins font leur foutu boulot alors si vous êtes pas content allez vous plaindre ailleurs vous agressez mes oreilles.

Elle le regarda de toute sa hauteur, minuscule, par rapport à lui, mais sa carure en imposait beaucoup plus. Elle le toisa de haut en bas d'un regard mauvais puis elle siffla entre ses dents avant de repartir appeler l'ascenseur qui avait la bonne idée de disparaitre pendant qu'elle parlait.

Si vous êtes venu ici pour la charité...allez plutot voir le service social, pas les urgences!

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Evidemment, à l'heure actuelle, on peut même plus se permettre une critique tranquille. Alors que House exprimait son mécontentement, non seulement de voir autant de patients mais, en plus, du au fait qu'il n'aimait pas les malades, ce qui semblait être une infirmière vint à sa hauteur pour venir, apparement, l'agresser verbalement. Faut dire, ce n'était guère étonnant. Comment aurait elle pu savoir qu'il était médecin alors qu'il avait l'air d'un vieux schnock venant passer ses radios pour voir si tout allait bien. Néanmoins, House n'était pas du genre à rester là, comme un abruti, sans rétorquer quoique se soit.

"Oulà, pardon maman, la prochaine fois je viendrais avec un girophare question de te soulager, ca va?"

Dit-il avec un sourire quelque peu ironique, plongeant son regard de marbre dans celui de son interlocutrice quelque peu survolté. Mais, évidemment, elle n'en resta pas là. Cependant, ce n'est pas ça qui allait clouer le bec de ce cher docteur associal et atypique comme pas deux.

"Allez au service social? Mais vous êtes malade? Je ne me priverai jamais de profiter de la charité de cet hôpital... D'ailleurs la chambre du vieux comateux est très confortable..."

Soupira-t-il d'un air rêveur, se revoyant en train de regarder la télé dans ladite chambre en dégustant une de ses nombreuses friandises préférées. Et, si on lui disait quelque chose, ce n'est pas grave, après tout, le patient n'était pas conscient alors autant que la chambre serve à quelque chose...

Ohoh une infirmière L'air dédaigneux qu'il venait de lui lancer c'était celui qu'ELLE réservait aux infirmière...alors la fatigue, le bruit, cet homme très agaçant qui la regardait comme si elle était une infirmière, c'était vraiment trop...et attendez il la tutoyait, oh non mais laissez la rire! Cet homme-là, elle allait l'étriper à main nue avec les quelques forces qui lui restaient.

Votre humour est hilarant...la psy c'est au troisième étage

Ledit ascenseur arriva enfin, à croire qu'il l'avait fait exprès de faire le tour de tous l'hopital pour venir à cet instant. Elle rentra dedans et se retourna pour regarder, ouais un vieux schnok il en avait tout l'air avec ces vêtements étriqués et cette barbe de plus de trois jour...oh et sans oublier la canne accessoire indispensable au total look. A sa remarque, elle le regarda d'un air désespéré alors que plusieurs personnes s'engouffrait dans le petit endroit qui l'engoissait un petit peu, étant légèrement claustrophobe. Elle releva le menton pour respirer un coup et aperçu encore lhomme devant elle...c'est qu'il persistait lui, un bon calmant et il serait reparti pour un tour.

Oh et...le vieux comateux est mort trouvez-vous une autre carcasse à gêner!

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Et oui, dans certains cas, House avait la spécialité d'énerver les gens plus que celà n'était nécessaire. Evidemment, que Sarah soit déjà sur les nerfs jouait surement sur la sensibilité des remarques du diagnosticien mais bon, molo quoi, là il était encore gentil. Après tout, c'est quand même elle qui était venue 'l'agresser' verbalement alors qu'il avait rien demander. Juste une personne de plus qui avait voulu supprimer une certaine forme de la liberté d'expression de House. Alors là, ca ne se passerait pas comme ca. Sans compter que, telle une mouche collée à un caca, le quadragénaire semblait se dirigé également vers les acenceurs d'un pas un peu plus rapide, question de pas rater l'ascenseur.

"Dans ce cas vous trompez pas de boutons, il serait ennuyeux d'être en retard chez le docteur Freud."

Rétorqua-t-il alors cyniquement tandis que deux trois personnes esquissèrent de léger rictus à la remarque de l'homme qui s'adressait à la jeune femme qui devait encore plus bouillonnée intérieurement...

"Quoi? Il est mort?! Mais personne fait son travail ici ou quoi?"

Reprit-il en haussant les sourcils, s'attendant à voir clamcé le comateu un jour mais pas si tôt, maintenant il devrait chercher une nouvelle chambre dans laquelle il pourrait flémarder et, ce, autant qu'il lui plairait. Malheureusement, quand on semble aigri comme House, les relations sont assez pauvres au sein du personnel et cette longue visite des chambres des patients seraient alors sans doute astreignante.

Il n'y avait plus de place dans l'ascenseur et les portes semblaient déjà se refermer mais le docteur plaça alors sa canne en plein milieu de la zone de fermeture automatique des portes, les réouvrant alors d'un geste à la fois vif et presque délicat.

"Bon, dans ce cas, rendez-vous utile et trouvez moi un cas intéressant... Peut être qu'à ce moment là je vous trouverai quelque peu compétente..."

Il se détourna alors de la jeune fille pour partir sur la droite de l'ascenseur, direction la caféteria.

"Et vous adressez le dossier à Gregory House, sur ce, bon rendez-vous chez la psy moi je vais déjeuner!"

Termina-t-il en insistant bien sur la dernière syllabe de 'déjeuner'. Et oui, quand mossieur avait décidé de faire quelque chose, il le faisait et puis c'est tout. Maintenant, il y avait deux possibilités, soit cette 'infirmière' lui collerait aux basques et ralerait comme un putois ou bien elle se contentrait de ruminer telle une vache dans l'ascenseur...

[HRP: les métaphores de comparaison sont pas à prendre au premier degré hein ^^ c'est imagé ^^]

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